Festival Hors les Murs

ANNULE // Les Péchés de la Nef #5

Nuage
  • 04 Octobre 2020

Festival Hors les Murs

Dimanche 4 octobre 2020 de 15h à 22h
Lieu : Théâtre de Verdure aux Murs à Pêches, 65 rue Pierre de Montreuil 93100 Montreuil
Tarifs : 6€/8€
Réservation : www.girandole.fr

Annulé

Pour cette nouvelle édition des Péchés de la Nef, une galaxie de petites formes habitera les recoins du Théâtre de Verdure installé aux Murs à pêches à Montreuil. Elles seront marionnettiques, théâtrales et dansées, avec un soupçon de théâtre d’objets, de musique et de clown. Les artistes de cette programmation ont croisé le chemin de La Nef à diverses occasions : ateliers, résidences, Kabarets…

PROGRAMME

Cie Permis de construire : Pizza puppet !

Deux livreuses débarquent avec une pile de pizzas, proposent un menu à quelques spectateurs et livrent la pizza choisie, assaisonnée d’un virelangue bien articulé.
Les virelangues ? Ce sont ces petites comptines,
amusantes à prononcer et difficiles à déchiffrer.
A chaque boîte à pizza son mini spectacle et à chaque mini spectacle son type de marionnette : théâtre d’objet, théâtre d’ombre, muppet, marionnette à gaine, théâtre de papier…
Durée : 1 à 3 minutes par boîte sessions de 45 minutes
Public : Tout public, 1 à 10 spectateurs par boîte

Costumes : Adèle Le Ménélec—Robert
Conception : Patoche
Construction, mise en scène et jeu : Adèle Fernique et Patoche


Anahid Gholami Saba : La confuirence

Une jeune clown vient vanter les mérites de son entreprise dans le cadre d’une conférence de recrutement. Elle tente de mener à bien cette opération de séduction en dressant un portrait de l’employé idéal dans l’entreprise. Mais peu à peu et malgré elle, elle s’écarte du discours officiel et se livre au public qu’elle prend à témoin. Dans cette fuite en avant, elle partage sa propre expérience du travail : ses angoisses, ses désirs, sa persévérance. A travers cette « confuirence », cette clown-employée ne fait que révéler avec une espièglerie naïve et sincère, les incohérences d’un monde où l’infantilisation, l’humiliation et la souffrance du salarié sont omniprésentes.

Jeu : Anahid Gholami Saba

Les Djazzelles : Concerts accordéon et contrebasse

Avant de découvrir le Brio et l’originalité des Compositions du groupe Djazzelles, sachez que c’est avec Energie que ces Femmes racontent de Gourmandes et savoureuses Histoires nées de leur Inspiration commune. Joyeusement, elles ouvrent leurs Karmas respectifs à la Lumière d’une Mise en scène des plus Nouvelles et des plus Originales. C’est avec un Plaisir immense que ce duo de Qualité vous donne Rendez-vous aux croisements du Swing, de la chanson, du latino et du Tzigane. Leur Univers vous fera partir en Voyage sous le signe de la World music, sans xylophone, pour le plus grand plaisir des Yeux et celui de vos Zygomatiques.
Concert jeune public
Les Djazzelles, Anne Gouraud et Clarisse Catarino, s’accompagnent de leurs instruments aux multiples couleurs (accordéons, contrebasse, voix, flûtes, ukulélé et percussions) pour faire gaiement danser, chanter ou babiller les tous petits de 0 à 5 ans. Compositions originales, comptines connues de tous ou à découvrir, rondes et jeux de mains, de dos, de pieds… Un moment privilégié à partager entre parents et enfants dès les premiers pas, avec ou sans doudou (tétines autorisées) !

Clarisse Catarino : accordéon, chant et ukulélé
Anne Gouraud Shrestha : contrebasse, chant et petites percussions
Photo : Francis Verger


Cie La Barbe à maman : Les pas de Suzette

Fable poétique et emportée pour deux marionnettistes.
Assis e sur son banc public, Suzette veille. Vêtue de son imperméable solitude, elle ne veut plus laisser le temps s’écouler entre ses doigts: enfuie de son Ehpad, on la recherche. Le ciel se couvre. Suzette veille. Au grain. À ne pas être prise par surprise. À exécuter son plan. Suzette veille. Complice et familière avec la mort.
Durée : 20 minutes
À partir de 7 ans

Idée originale, mise en scène, jeu et manipulation : Stéphane Bientz et Bruno Michellod
Construction : Bruno Michellod
Regard extérieur : Pascale Goubert
Regard chorégraphique : Yan Giraldou


Compagnie Batteries d’Entrailles : Corps d’Attente

Théâtre corporel, objet et marionnette
Les impromptus marionnettiques sont les créations élaborées en 2019/20 dans le cadre du cours de Marionnettes d’Alexandra Vuillet au conservatoire G. Charpentier. Il s’agit de courtes scènes , où les différentes techniques sont explorées: théâtre d’objet, marionnette à gaine, sur table ou encore la main nue… Les consignes ont été diverses, soit à partir: d’un thème, d’une technique de manipulation ou encore d’un texte du répertoire ou un texte non théâtral… Pour cette présentation, un espace/temps est offert aux étudiant.e.s de la précédente promotion désireu.x.ses de nous présenter une proposition conçue de manière autonome: nous aurons le plaisir de découvrir “Corps d’Attente” création collective de la Cie Batteries D’entrailles.
Création collective de la Cie Batteries d’Entrailles- Mention spéciale du Jury au Festival Nanterre sur Scène (2019).
Cette recherche s’inspire notamment de l’histoire des hikikomori au Japon, ces personnes qui décident de se cloîtrer chez elles et renoncent à toute vie sociale après un événement traumatique au travail, chez eux ou à l’école. Nous souhaitons nous interroger, à travers le personnage d’une jeune femme, sur les mondes intérieurs qui peuvent germer et s’enrichir à l’occasion d’une telle retraite, à rebours des représentations péjoratives de ces personnes.
Atelier Inter Conservatoire Arts de la Marionnette du conservatoire G. Charpentier ( Paris 18eme)
Image : Ema Martins


Jean-Louis Heckel: Appel à Tes Mains

L’Appel à tes mains est un dispositif d’interviews de mains filmés. Durant 15 à 20 minutes, raconter l’histoire de ses mains est un moment privilégié d’arrêt sur image dans la course folle de nos vies trépidantes. L’Appel à tes mains cherche les traces, les indices, les témoignages. Il veut reconstituer pour résoudre une énigme, l’énigme des secrets, des mystères enfouis de la personne interviewée qui prend en main sa destinée et déroule grâce à ses mains le fil de sa vie.
Il ne s’agit pas d’une analyse psychologique mais d’un jeu où la personne accepte que ses mains mises en scène racontent ce qu’elles ont manipulé, ce que ses doigts ont fabriqué. “Nous sommes nos mains et pendant une vingtaine de minutes, elles deviennent des marionnettes qui interprètent nos peines, nos joies, nos expériences, nos victoires, nos défaites, nos exploits.”
Durée : 15mn
Conception : Jean-Louis Heckel


Eric de Sarria : Quelqu’un pourrait-il me dire s’il y a quelqu’un derrière moi ?

Une marionnette, à tendance schizophrénique, s’interroge, non sans humour, sur le sens de sa manipulation.
« J’en viens à me demander si un certain corps que je suis
ne me raconte pas une autre histoire que celle que me raconte
un autre corps que je ne suis pas !!
Ainsi s’invite qui s’invite, Et si ce n’est pas celui que je souhaite qui se présente, qui est-il et surtout, qui l’a invité, oui, qui l’a invité ? »
Écriture, jeu et mise en scène : Eric de Sarria
Accordéon : Philippe Richard
Marionnette : Pascale Blaison
Crédit photo : Photo Rico Massua


Fanchon : Douce maison

En son âme, c’est comme une entêtante comptine qui résonne. Dans son corps, c’est comme un vertigineux manège qui tourne à l’infini. Désormais. Disloquée. Elle vous donne à voir et à entendre son histoire. Il était une fois, une bande qui s’approcha. C’était pourtant une maison si douce, une maison de bon aloi…
Public averti – conseillé à partir de 8 ans
Solo créé, mis en scène et interprété par Fanchon GUILLEVIC
Adaptation d’une chanson d’Anne SYLVESTRE en petite forme marionnettique (10min)
Spectacle créé dans le cadre du DNOP « Arts de la Marionnette » / Conservatoire Amiens Métropole
Soutien: Sylvie Baillon et Eric Goulouzelle / Le Tas de sable - Ches Panses Vertes


Magda Kachouche avec et pour Alice Martins : Macchabée

Dans le cadre de son invitation par la Galerie Cuissard, Magda Kachouche crée avec et pour Alice Martins MACCHABÉE, une pièce chorégraphique, vocale et plastique.
En itinérance, suivant le parcours de la coursière-galeriste, cette performance est vouée être activée dans l’espace public ou sur un plateau de théâtre. Une galerie d’art embarquée dans le sac à dos d’une coursière à vélo. Traversée fictionnelle d’un territoire peuplé de figures incarnées par la coursière-galeriste, la performance se déploie au fil d’une chanson et d’une danse qui s’entrelacent. La danse est rythmée par la manipulation de plusieurs paires d’yeux.
Conception, chorégraphie : Magda Kachouche
Interprétation, collaboration artistique : Alice Martins
Regard extérieur, collaboration artistique : Noémie Monier
Création costume et objets : Charlotte Pistien
Composition musique : Jean Thévenin
Accompagnement vocal : Jeanne La Fonta
Crédits photos : Maxime Cordier / Galerie Cuissard