Spectacle : création

BALBUTIAR XI

MORBUS THEATRE

Nuage
  • Du 07 au 08 Février — 2019

Spectacle : création

MORBUS THEATRE

Jeudi 7 et vendredi 8 février 2019 à 19h
Public : Tout public à partir de 15 ans
Durée : 1h10
Tarifs : 10€ / 7€ / 3€
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En résidence du 4 au 9 février 2019

Mise en scène: Guillaume Lecamus
Jeu interprétation : Kristina Dementeva, Guillaume Lecamus
Musique : Eric Brochard
Production, aides et soutiens : Le Jardin Parallèle (Reims), L’Espace Périphérique (Paris), La Nef – Manufacture d’utopies (Pantin), Le lieu Multiple (Poitiers), la Spedidam


Théâtre concert post-exotique
Le roi Balbutiar, onzième du nom, sorte d’homme langouste, se réveille un beau matin face à la mer, le dos soudé à un rocher. Afin d’échapper à la mort venue le chercher à bord d’un funeste navire, il devra s’enfoncer dans plusieurs couches de rêves. Par le biais d’un dispositif immersif, la proposition, performance textuelle et musicale, est une plongée hypnotique dans un univers parallèle où visions maritimes fantastiques, humour cocasse, pastiche de la préciosité, paysages post-apocalyptiques et onirisme noir invitent à une contemplation intérieure, une réflexion sur la vanité des choses.


Le théâtre que je fabrique est souvent un théâtre désillusionné. Un théâtre où tout est apparent ou presque, semblable à un concert. Je souhaite pousser plus avant cette forme de théâtre-concert en faisant la part belle au sonore, qu’il soit vocable, musical ou bruitiste avec un spectacle récitatif, immersif. Le théâtre que je propose est avant tout un théâtre de langue, matière-mots, matière-récit, langue- souffle. Le texte déclencheur, le moteur même de notre performance est ici un récit d’A. Volodine. Les images évoquées sont terriblement cinématographiques et j’ai tout naturellement envie que l’on soit les véhicules d’un film imaginaire pelliculé de voix et de sons. Un film pour les oreilles.

MORBUS THEATRE

Théâtre traversé par les écritures des auteurs de tous poils : dramatiques, romanciers, poètes… Un théâtre du dire. Un théâtre de la langue-souffle, de l’organique. Un théâtre du vivant traversé et traversant : poésie de l’invisible, des creux, des “entres “.
Un théâtre qui aime se frotter aux arts plastiques : installations, effigies, matériaux bruts.
Un théâtre qui aime tout autant se déployer en salles, sur les plateaux que se nicher dans des lieux insolites. Un théâtre fait d’actions poétiques qui croise et décroise paroles, matières, musiques et arts du corps.
Quelques spectacles : De quelques choses vues la nuit de P. Kermann, Saga des habitants du val de Moldavie de M. Aubert, Cela fait-il du bruit ? de P. Dubost, 54x13 de J.B. Pouy.