RÉSIDENCE

Ce qu'il reste

Compagnie EAU.ID.A

Nuage
  • 20 Octobre 2017

RÉSIDENCE

Compagnie EAU.ID.A

Vendredi 20 octobre à 20h
Tout public à partir de 8 ans
Durée : 45 min
Entrée libre, réservation au 01 41 50 07 20 - reservation@la-nef.org

En résidence du 15 au 20 octobre 2017 

Écriture, mise en scène : Fanny Travaglino
Interprétation : Claire Dubuisson, Yoann Godefroy, Cédric Jaburek, Mairi Pardalaki, Gaëtan Guérin
Avec les voix de Sébri, Ridwan et Abdualhadi et la présence de Moaz, Ahmed et Abdusalam
Musique : Claire Dubuisson, Yoann Godefroy
Lumière : Karl Big, Fanny Travaglino
Images et vidéos : Félicité Chaton, Fanny Travaglino

Théâtre, danse et poésies
Après deux semaines d’ateliers et de vies partagées en centre d’accueil et d’orientation pour migrants mineurs isolés, l’envie de faire résonner ces rencontres, ces temps de vie.
Retrouver le présent dans la mémoire.
Questionner la trace, arrimer ce qu’il reste, avancer ce qu’il reste à faire.
C’est à partir des matières écloses lors de ces deux semaines (textes, photos, chorégraphies, sons) que s’écrit cette pièce.
La poésie comme un lieu qui se partage.
Deux cultures un espace. Des langues une seule voix.
Des images des visages.
Des tableaux comme l’espoir. Des tours. Un retour. Des objets.
Une ligne, l’écho.
« Du désir de traduire la prière du passage et l’esquisse de la nuit de ces yeux ne gardons que les mains sur les mains. »

COMPAGNIE EAU ID A

Dirigée par Fanny Travaglino - auteur, danseuse et metteur en scène - et Pauline Ziadé - comédienne et metteur en scène - la compagnie invente un espace de recherche et propose des créations, poétiques et physiques, résolument inclassable toujours engagées dans notre présent. De recherches en créations, la poésie occupe une place centale. En effet elle permet de prendre singulièrement la parole, de faire miroiter les sens à une époque où l’acte poétique est presque un combat. La voix du corps a également une place fondamentale dans les créations de la compagnie qui, à travers le mouvement, interroge l’écriture chorégraphique. Le geste et ses physiqualités se lient aux mots, aux matières, aux lumières pour que s’invente un nouveau langage.